Les "humeurs du Bomber"

OPINIONS Boussoufa, Trezeguet, Vanden Borre, les résultats, le passé et l’avenir!
 

Mine de rien, cela fait plus d’un mois que je ne vous ai plus livrés mes « humeurs » pour votre plus grand plaisir ou déplaisir, selon que vous appréciez ou détestiez cette chronique.
Ce n’est pas que les sujets aient manqué dans l’actualité de notre club favori, mais diverses raisons professionnelles et privées m’ont empêché d’être présent sur ce site.

J’aurais donc pu commenter le (non) transfert de Boussoufa, la polémique liée à la photo publiée par Trezeguet, l’affaire Vanden Borre ou les résultats médiocres du Sporting en championnat.
Impossible aujourd’hui de m’étendre longuement sur tous ces sujets ! Je me bornerai donc à exprimer que le Bouss aurait pu constituer un fameux apport dans une équipe qui éprouve d’énormes difficultés à écarteler les défenses adverses, que l’ampleur donnée à la publication de Trezeguet me paraît totalement disproportionnée, que VDB a certes déconné, mais que la responsabilité des dirigeants qui le connaissent depuis plus de dix ans, est énorme et qu’avec un brin de malchance, le RSCA aurait pu faire match nul lors des quatre premières confrontations au Parc en championnat.

Par contre, je voudrais revenir sur un article publié il y a quelques jours dans la version néerlandophone de ce site dans lequel était posée la question de l’implication d’Alexandre Van Damme. La fortune de ce monsieur est évaluée à 3,2 milliards d’euros, soit 129 milliards de francs belges pour ceux qui résonnent encore avec notre ancienne monnaie. C’est la plus grosse fortune de Belgique et c’est colossal ; cela équivaudrait aux fortunes de Roman Abramovitch (le président de Chelsea) et de Nasser Al-Khelaïfi (le président du PSG) réunies. Lorsque Van Damme est entré dans le conseil d’administration du Sporting, on aurait pu rêver qu’il fasse en sorte que le  RSCA redevienne un grand d’Europe. En injectant le sixième de sa fortune, Anderlecht aurait le plus gros budget devant le Real, le Barca et le PSG et en apportant le 5% de celle-ci, les mauves pourraient compter sur un budget d’environ 200.000 €, ce qui les ferait déjà fameusement remonter sur l’échiquier européen.

​Mais voilà, l’homme ne semble pas vouloir investir dans le club et, à l’instar d’un certain homme d’affaires qui a sévi quelques temps à Sclessin, on peut se demander s’il ne souhaite pas, au contraire, retirer des dividendes en siégeant au conseil d’administration du club. Rien ne permet aujourd’hui d’affirmer la chose, mais quelques indices invitent à la réflexion. On peut ainsi s’interroger sur la différence notoire entre les sommes perçues dans le cadre des transferts sortants et les moyens dont dispose Hermann Van Holsbeek pour attirer de nouveaux joueurs.
Monsieur (et j’insiste sur la portée du titre Monsieur) Constant était in mécène pour son club et il en a fait un des 10 meilleurs d’Europe. Il serait grand temps que le Sporting retrouve un mécène qui nous permettrait à nouveau de rivaliser avec les meilleurs et il faudrait, par contre, éviter à tous prix que certains viennent augmenter leur fortune au détriment du club.

J’aimerais tellement revivre des confrontations européennes au sommet, revoir Anderlecht opposé aux clubs les plus renommés et pouvoir me dire qu’on a toutes ses chances de se qualifier au lieu de se demander combien on va en ramasser. Cette époque, les plus anciens l’ont connue et elle hante leurs souvenirs. Quant aux plus jeunes, imaginez votre club favori éliminant le FC Barcelone en coupe d’Europe. Impossible, répondez-vous ! Du pur délire ! C’est arrivé le 1er novembre 1989 (2-1 devant 86.000 spectateurs au Camp Nou après un 2-0 à Anderlecht 15 jours plus tôt).
C’est vieux, c’est loin, c’est une autre époque, mais repensez à ces moments magiques ou imaginez la joie que peut procurer une qualification contre un club aussi prestigieux !