Alain Courtois : " Il y aura un stade national"

INTERVIEWS - AUTRE L’échevin des Sports de la Ville de Bruxelles Alain Courtois minimise l’annonce du retrait d'Anderlecht, tout comme le ministre-président de la Région bruxelloise Rudi Vervoort. Le politique semble donc relativiser suite au communiqué des Mauve et Blanc.

« Nous gardons la tête froide, nous continuons de travailler. Ce qui se passe aujourd’hui, c’est le genre de péripéties auxquelles on peut s’attendre quand on gère un dossier d’une si grande envergure. » a réagi Rudi Vervoort.

Pour Alain Courtois, il s'agit d'un épisode de plus dans ces longues et difficiles négociations entre Anderlecht et le concepteur/constructeur du futur stade national.

"Dans l’état actuel du dossier, il y a quelques problèmes pour Anderlecht. Ce n’est pas neuf. Ces problèmes doivent être résolus avant d’aller plus loin. Je peux comprendre la position du conseil d’administration : quand on s’engage pour trente ans, il faut mettre les points sur les « i ». Cela fait 28 ans que je travaille sur le stade. On est dessus depuis 1987. Chaque année, il y a un épisode comme celui-ci. Ce n’est qu’un épisode de plus... Encore une fois, je peux comprendre la position du CA du club. Vous connaissez le slogan politique : « Tant qu’on n’a pas d’accord sur tout, on n’a d’accord sur rien ». Et bien, cela s’applique à la situation actuelle. Il y aura un stade national. Nous trouverons un nouveau compromis. Maintenant, c’est aux techniciens de se réunir pour avancer dans les négociations".