Frutos : “Je marquais à chaque fois contre Bruges”

SAMEDI, 6 NOVEMBRE 2010, 15:10 - purpleketje
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Nicolas Frutos se rappelle du 3-2, de sa seule rouge, des mots de Clement : “Bruges est un fil rouge dans ma carrière”

SANTA FE Cela fait déjà plus de neuf mois que Nicolas Frutos a marqué le dernier but de sa carrière. Il s’agissait évidemment d’un goal contre le Club Brugeois, sa victime favorite.

Nicolas, vous en rappelez-vous encore ?

“Évidemment. Le centre venait de Suarez. En glissant, j’ai poussé le ballon du gauche dans le but, via la barre transversale. C’était un but typique pour Frutos. Vercauteren disait toujours que je marquais à des moments difficiles.”

Bruges menait 1-2 et serait revenu à trois points en gagnant.

“J’ai relancé le match, et j’ai donné le coup d’assommoir à Bruges. Ils étaient à neuf points après le match, puisque Boussoufa a marqué le 3-2 en toute fin de match. De cette façon, j’ai quand même aidé Anderlecht à devenir champion. Pourtant, j’étais monté au jeu en ayant mal au tendon d’Achille.”

Vous avez marqué quatre fois en cinq matches contre le Club. Et zéro fois contre le Standard.

“Mais j’étais souvent blessé contre le Standard (NdlR : il a quand même joué quatre matches). Les matches contre Bruges sont un fil touge dans ma carrière. Quand je suis arrivé en Belgique, en 2005, Bruges était plus fort que le Standard.”

Avez-vous retenu des anecdotes de vos matches contre Bruges ?

“J’ai reçu la seule carte rouge de ma carrière à Bruges, de De Bleeckere. Et une phrase de Philippe Clément m’a fait très plaisir : ‘On sait que Frutos va faire quelque chose de différent que les autres, mais on ignore quoi’.”

Avez-vous été la cible des supporters de Bruges ?

“Bizarrement, ils ont toujours été très sportifs avec moi, tout comme les autres fans d’adversaires. Quand je visitais des villes avec ma femme, les gens venaient demander un autographe ou une photo, et ils bavardaient un peu avec moi. Je ne me suis jamais fait insulter.”

Le hasard veut que vous auriez dû fêter votre dernier titre dans le stade de Bruges.

“Tous mes tickets d’avion étaient réglés, mais le fameux volcan islandais en a décidé autrement.”

Avez-vous bon espoir pour cet Anderlecht – Bruges ?

“C’est un peu comme la saison passée. Avec les playoffs, un retournement de situation est toujours possible, mais une victoire creuserait quand même l’écart. Puisque Lukaku retrouve la forme et le sens du but, je crois qu’on va gagner.”

Vous dites encore ‘on’ en parlant d’Anderlecht.

“C’est vrai. Je me considère encore comme un membre de la famille. C’est difficile de dire que je ne suis plus joueur d’Anderlecht. Parfois, j’ai encore le sentiment que je vais revenir, alors que je sais que c’est fini…”
(source DH)



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