Praet : " Ce sera du 50/50 ! "

MATCHS - INTERVIEWS La forme de Dennis Praet commence à revenir, ce match contre Monaco arrive au bon moment pour le jeune joueur mauve qui aura a cœur d’élever son niveau de jeu encore. Il estime en outre que c’est du 50/50 entre Anderlecht et Monaco.


"Les Monégasques ne partiront pas d’office favoris ce jeudi, Ce sera du 50/50. Monaco a perdu beaucoup de bons joueurs cet été, ce n’est plus l’équipe de la saison dernière. Nous n’avons pas peur. Cela dit, ça reste du costaud, un bloc bien organisé et difficile à bouger. En coupe d’Europe, même un adversaire défensif nous laisse plus d’espace que toutes les équipes qu’on rencontre en Belgique. Nous avons eu de la chance au tirage en tirant les plus gros noms. Nous aurons l’impression d’être en Ligue des champions. J’adore ces matchs" déclare le médian mauve.

"En coupe d’Europe, ça joue davantage au football que dans le championnat de Belgique. Je bénéficie de beaucoup plus d’espace. J’ai toujours éprouvé beaucoup plus de difficultés lorsque les duels sont légion. J’ai lu et entendu beaucoup de choses fausses à mon sujet. J’ai commis l’erreur de parler trop vite d’un transfert cet été. Or, je ne voulais pas un départ à tout prix. Je suis toujours heureux à Anderlecht. Entre avoir envie de partir et ne plus vouloir jouer pour le Sporting, il y a une grosse différence. J’avais beau me concentrer à 100% sur Anderlecht, ça trottait toujours dans un coin de ma tête. Et, forcément, mon niveau de jeu n’était pas bon. Tant que je n’étais pas certain de mon avenir, je n’étais pas libéré. Mais il y avait aussi le système de jeu. Il y avait trop de joueurs dans l’axe. Depuis que j’évolue sur le flanc droit, j’ai élevé mon niveau. Et, si c’est sur un flanc que je dois jouer, c’est normalement à gauche que je m’épanouis le plus car je peux rentrer sur mon pied droit. Mais, actuellement, c’est ce 4-3-3 qui convient le mieux à l’équipe et Mati Suarez joue mieux à gauche" ajoute-t-il.

"Najar et Obradovic sont des arrières latéraux capables de couvrir tout leur flanc. Laissez- nous un peu de temps, ce 4-3-3 peut très bien fonctionner. N’oubliez pas qu’on a travaillé durant toute la préparation sur base d’un 4-4-2, on a pris un peu de retard. J’aurais aimé évoluer aux côtés de Boussoufa. Comme moi, il adore jouer en un temps. Nous nous serions très bien compris. Comme Boussoufa, Suarez est capable de faire basculer un match sur une action. Okaka n’a pas le même style que Mitrovic mais il pèse sur une défense. Notre noyau est plus complet et plus équilibré que la saison dernière. Je comprends ce que Hasi veut dire quand il pense qu’il valait mieux que je reste encore un an car après ma blessure au dos dès janvier puis mes pépins à la cheville, je n’ai jamais retrouvé mon meilleur niveau durant les playoffs. Mais, d’un autre côté, j’avais prouvé en Ligue des champions que j’étais prêt pour l’étranger. Séville me voulait et si toutes les parties avaient été d’accord, j’y serais allé. C’était l’étape idéale. Cet été, à plusieurs reprises, j’ai vraiment été proche d’un départ. Pourrais-je partir en janvier ? Je préférerais terminer la saison au Sporting mais il ne faut rien exclure" poursuit-t-il.

"Je suis humble, parfois trop. Ce brassard avec les Diablotins doit m’aider à dépasser cette modestie. Il est important qu’on me pousse à devenir un vrai patron, un leader. Avec les Diablotins, j’ai pris mes responsabilités avec énormément de plaisir. Ce n’est pas évident car les systèmes de jeu sont différents. Chez les Diablotins, je sens en tout cas énormément de respect, vu mon palmarès et mon statut. J’aimerais également toucher beaucoup plus la balle au Sporting mais je n’ai pas tout en main. Suarez, Defour et Tielemans sont aussi des joueurs qui veulent volontiers le ballon. Je ne peux pas l’avoir constamment, c’est logique" conclut le joueur.