Ariel Jacobs : «Je n'ai pas encore trouvé l'équilibre»

SAMEDI, 30 OCTOBRE 2010, 19:26 - purpleketje
Anderlecht-Online No Image Found

Ariël Jacobs n'a pas dû attendre l'US Centre pour constater les limites de son noyau. Mais il refuse de se lamenter.

Ariël, on croyait Anderlecht sorti de la crise après ses victoires face à Athènes et Westerlo. Mais la victoire laborieuse à l'US Centre n'a-t-elle pas ramené les doutes au parc Astrid?
Non, car la Coupe de Belgique, c'est toujours très particulier et compliqué même face à une D3. Les circonstances des chocs qui nous attendent à Genk, à l'AEK, contre Bruges et à Gand dans les quinze prochains jours seront différentes. Je m'accroche à cela pour garder confiance.
En qualité, votre noyau est beaucoup moins large que ce que certains pensaient en début de la saison...
Dès le mois de mai, j'avais demandé un back droit et un attaquant et je ne les ai pas reçus. Mais je ne suis pas du genre à me lamenter. En tant que coach, je dois respecter le club pour lequel je travaille. Si ces transferts n'ont pu être réalisés, il y a des raisons. Financières ou autres, je ne peux rien y changer.

En attendant, on ne voudrait pas être à votre place pour aller à Genk. Sans Deschacht, Polak ni Biglia, Anderlecht ne sera-t-il pas trop léger?
Genk est revenu à sa place dans le top 6 et je m'attends à un match beaucoup plus compliqué que ces dernières années à la Cristal Arena. Je devrai tenter de trouver l'équilibre en milieu de terrain et ce ne sera pas évident compte tenu de ces défections. Mais ce ne sera pas vraiment nouveau. Cet équilibre, je le cherche en vain depuis le début de la saison.

Le départ de Van Damme peut-il à lui seul expliquer cette problématique de l'entrejeu ?Non. Jelle Van Damme avait des qualités extrêmement précieuses pour s'infiltrer. Sa rage de vaincre a souvent fait du bien. Mais je pense que les gens ont surtout retenu la forme exceptionnelle qu'il affichait durant les play-off et les buts qu'il a inscrits à ce moment-là. La saison passée, Jelle n'a pas fait que des bons matches et nous avons aussi bien joué sans lui.

Kanu était soi-disant censé reprendre le rôle de Van Damme. Le Brésilien ne convainc pas mais il semble jouir d'un crédit illimité...
Kanu a été freiné par quelques blessure et il est vrai qu'il court encore derrière sa meilleure forme. Mais, encore une fois, tout est une question d'équilibre, dans le milieu mais aussi dans le noyau. Nous n'avons pratiquement que des droitiers en milieu de terrain. En tant que gaucher, Kanu a forcément plus de chances d'être titularisé. L'année passée, l'équipe tournait bien et il était tiré vers le haut.

C'était aussi le cas de Kouyaté. Pourquoi le Sénégalais n'est-il plus aussi séduisant que l'an passé?
J'ai beau en discuter avec lui, je ne trouve pas les raisons de sa méforme actuelle.

Jan Polak a prolongé son contrat in extremis cet été. Mais, à l'autopsie, ce ne fut pas la meilleure idée. Votre avis?
Avant qu'il prolonge, j'ai exigé d'avoir une discussion très franche avec Jan au mois d'août. J'ai analysé avec lui l'ensemble de ses performances depuis son arrivée à Anderlecht en 2007. On a parlé du positif, comme son deuxième tour en 2008 et le fameux triangle magique qu'il composait avec Biglia et Gillet. Mais aussi du négatif comme nos prises de bec lors du 4-0 concédé à Waregem ou lors de son exclusion à Tubize. J'avais l'impression que les pendules avaient été remises à l'heure et que nous étions repartis sur de bonnes bases.

Mais, depuis, le Tchèque semble paralyser Biglia et, surtout, il affiche un comportement trop impulsif qui aurait déjà pu lui valoir plus qu'une exclusion cette saison...
On dit que Biglia est moins offensif que la saison dernière à cause du Tchèque. Mais je tiens quand même à souligner que les consignes tactiques que je donne aujourd'hui à l'Argentin sont les mêmes que celles qu'il recevait l'année passée sans Polak. Et, quand Biglia s'est blessé à l'épaule juste avant le Partizan et que la direction s'est rendu compte qu'il nous manquait de la présence en milieu de terrain, Polak était la solution idéale.

Mais vous vous retrouvez désormais avec un joueur que vous ne pouvez vous permettre de renvoyer sur le banc vu le capital qu'il représente...
Détrompez-vous! Si j'estime que Polak doit être sur le banc, je n'hésiterai pas. Le salaire d'un joueur ou son éventuelle valeur marchande n'influenceront jamais mes choix. Sans quoi, je n'aurais plus aucun crédit dans le vestiaire.

Comment voyez-vous la suite de la saison du Sporting?
Plusieurs détails, ces derniers jours, me rendent optimiste. Le réveil de Lukaku en est le symbole. La saison dernière, Anderlecht n'était devenu une machine à gagner et à marquer qu'après plusieurs mois de compétition, ne l'oublions pas.
(source l'avenir)



Ce n'est pas possible de réagir sur des articles pour le moment. Nous sommes en train de changer le forum. Un nouveau système sera bientôt en ligne.