“Si j’avais fait 3-2 face au Partizan, on n’en serait pas là”

MERCREDI, 20 OCTOBRE 2010, 09:36 - PurpleJay
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En ce moment, tout le monde a sa version des causes du malaise anderlechtois. Romelu Lukaku livre les siennes.


À Anderlecht, c’est la crise...

“Je n’aime pas utiliser ce mot. On pourrait évoquer ce terme si nous étions en dehors du Top 3, car Anderlecht se doit de toujours y figurer. Pour l’instant, je parlerais plutôt de méforme.”

Ariël Jacobs l’explique surtout par un manque de confiance…

“Si l’entraîneur le dit, il a sûrement raison. Pour moi, c’est plutôt de la malchance. La saison dernière, ma reprise de la tête sur la latte à Sclessin aurait terminé au fond des filets, tout comme ma volée ratée... Et j’aurais trompé Verbist. On essaie tout, mais rien ne marche. Pourtant, à l’entraînement, il y a dans le groupe de l’envie, de la qualité. Mais en match, ça coince... Le doute est là, tant en défense que devant. Nous devons tous nous remettre en question.”

Pourtant, l’équipe est la même que la saison dernière…

“En fait, on a pris un coup dur cet été. Si j’avais marqué le 3-2 contre le Partizan, on ne serait pas dans cette situation-là. Perdre de cette manière, dans un match qu’on aurait gagné neuf fois sur dix, cela nous a fait mal et cela reste dans les têtes.”

Vous parlez souvent du Partizan dans le vestiaire ?

“Cela revient tout de même très souvent sur le tapis. Nous savons tous que nos soucis sont partis de là...”

Sur le plan personnel, comment vivez-vous le fait d’être passé à côté de la meilleure compétition de la planète ?

“J’ai accusé le coup. Tout joueur veut disputer la Ligue des Champions. J’aurai encore l’occasion d’y participer, mais c’était tout de même douloureux. Maintenant, on doit se focaliser sur l’Europa League : on n’a pas d’autre choix que de faire un 6 sur 6 contre l’AEK. N’évitons pas le sujet : pour calmer les esprits, il faut gagner jeudi. On reste humble et on les attend, ces Grecs !”

La défaite au Standard semble, elle aussi, avoir laissé des traces. Aviez-vous été surpris par la réaction de vos supporters à Sclessin ?

“Oui. Je n’avais jamais vécu cela. C’est toutefois leur droit de se plaindre après une prestation de ce genre. Perdre 5-1 au Standard, quand on s’appelle Anderlecht, ça ne peut pas arriver. C’était douloureux. Car nous avons eu plus d’occasions que les Liégeois.”

N’aviez-vous pas encore la tête à Sclessin en affrontant le Cercle ?

“Pas du tout. Le Cercle a eu deux semaines entières pour se préparer et nous, trois jours. Mais la saison dernière, c’était déjà comme ça. Si j’avais inscrit mon occasion, je suis persuadé qu’on aurait encore pu gagner ce match.”

En trois semaines, en plus de défier deux fois l’AEK, vous affrontez Genk et Bruges. Cela peut être un vrai tournant…

“Notre capitaine nous l’a dit : nous devrons être meilleurs dans les prochains rendez-vous si nous voulons nous rapprocher du leader. Car l’avance de Genk commence à être sérieuse. Le Racing marque facilement, Gand joue mieux et Bruges est revenu dans le coup. Mais il reste 29 matches de championnat...”

Source : DH.be



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