"On vit sur un volcan"

MARDI, 19 OCTOBRE 2010, 07:10 - PurpleJay
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Trois défaites de rang et un jeu qui ne s’améliore pas: cette fois, c’est bel et bien la crise à Anderlecht. Hier matin, Herman Van Holsbeeck et Roger Vanden Stock sont pourtant apparus plutôt sereins...

...lors d’une conférence de presse d’un parrain de leur programme de formation. Ils ont préféré ne pas faire de commentaire.

Mais Herman Van Holsbeeck s’était précédemment entretenu sur la situation délicate du club avec nos confrères néerlandophones du Nieuwsblad . Dans cette interview, le manager du Sporting commence par poser un constat: “Après la saison dernière, nous avions gardé tous les joueurs à l’exception de Van Damme: la tendance était à l’optimisme. Mais en championnat, l’équipe ne joue pas bien. Il faut y ajouter les déceptions successives en Coupe d’Europe...”

Qui est responsable de la situation actuelle ? Les joueurs ? Van Holsbeeck les avait vigoureusement rappelés à l’ordre après le partage au Lierse (1-1): “Il y a eu, face à une équipe très faible, du laisser-aller. La mentalité posait problème. C’était inacceptable. Si nous n’avions pas réagi, les joueurs se seraient cru au Club Med...” Depuis, la direction n’a plus fait de reproches aux joueurs. “Ils sont en méforme et en manque de confiance. Nous ne jetons la pierre à personne. J’espère juste que les leaders vont prendre leurs responsabilités.”

La direction assume-t-elle les siennes ? Elle a, aussi, commis certaines erreurs. Qu’elle justifie par le contexte économique. “C’est difficile d’expliquer chaque décision à 20.000 supporters, mais nous ne voulons pas devenir un second Liverpool. Cet été, nous pouvions payer deux millions d’euros pour Ninkov, le back droit de l’Etoile Rouge. Mais nous ne voulons pas faire la Une des journaux pour avoir mis le club en faillite ! Nous ne voulons pas faire d’Anderlecht une ruine.”

Herman Van Holsbeeck est lui-même vivement critiqué depuis quelques semaines. “La situation est de plus en plus difficile. Nous avons pris beaucoup de coups sur la tête. Après une défaite comme celle au Standard, nous vivons sur un volcan qui peut exploser tous les trois jours. Mais je n’en ai certainement pas assez de faire ce travail. Je me bats. Ma femme dit toujours que je suis le meilleur dans les situations de crise. J’espère continuer tant que Roger Vanden Stock sera président. Ce ne sera peut-être plus pour très, très longtemps, mais je serai très heureux d’être resté à ses côtés jusque-là.”

Source : DH.be



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