Proto : " Je suis trop gentil ! "

LUNDI, 20 JUILLET 2015, 08:45 - demoniaccrow
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INTERVIEWS Silvio Proto sera le capitaine pour la nouvelle saison et ce pour la troisième saison consécutive, il entend faire respecter la discipline au sein du groupe avec plus de fermeté que lors de la défunte saison.


"Je sais que je suis trop gentil et que c’est parfois un handicap pour ce rôle. Je ne peux pas changer ma nature profonde. Je sais tout de même que je dois apprendre à plus faire respecter la discipline. C’est impossible à faire seul mais je peux heureusement compter sur l’aide d’autres anciens comme Olivier De Schacht, Guillaume Gillet et Steven Dour. Pour répondre totalement à votre question, on va donc faire régner plus la discipline cette saison par rapport à l’an dernier. Voilà ce qui va changer. Les amendes sont dépassées. Ça touche plus certains joueurs d’avoir une séance d’entraînement supplémentaire que de sortir un billet de vingt euros" déclare le gardien mauve.

"Ça m’arrive d’élever la voix, sur le terrain ou dans le vestiaire, mais ce n’est pas le brassard qui m’y oblige. Je le ferais de toute manière. C’est dans l’éducation que j’ai reçue : quand tu dois dire quelque chose à quelqu’un, tu lui dis en face et pas dans son dos. On m’a souvent dit que Thomas Chantelle avait été un super capitaine à Genk mais je ne l’ai pas connu dans ce rôle-là. En fait, c’est compliqué d’avoir un modèle de capitaine car le rôle évolue sans cesse. La mentalité d’un jeune maintenant et d’un jeune il y a dix ans est très différente. D’une manière globale, les vestiaires ont beaucoup rajeuni ces dernières années et c’est encore plus le cas à Anderlecht. Il faut donc s’adapter" ajoute-t-il.

"Il ne faut pas parler de peur. Je n’ai jamais eu peur d’un capitaine. Il ne faut justement pas être craint par le groupe. Le capitaine doit être vu comme quelqu’un qui peut aider l’équipe. Je ne vais pas parler d’un cas particulier mais j’essaie d’être présent quand je remarque qu’un joueur est dans le trou psychologiquement. Je viens près de lui, je l’encourage et j’essaie de lui faire remonter la pente. Je ne suis pas vraiment son relais sur le terrain. C’est impossible en tant que gardien. J’essaie juste de bien retenir la théorie qu’il donne et de crier si quelqu’un semble l’avoir oubliée. En dehors du terrain, c’est vrai que j’ai un bon rapport avec le coach. Aussi parce que j’ai encore joué avec lui et qu’on est au club depuis longtemps. Il peut aussi parler tactique parfois et demander mon avis, comme il le fait avec d’autres, comme Steven ou Olivier" poursuit-t-il.

"Steven Dour est plus discret qu’on ne le pense. Quand il était au Standard, j’avais l’image de quelqu’un qui devait parler énormément dans le vestiaire. C’était une image tronquée, je pense. Il n’est pas le bavard qu’on imagine. Par contre, sur le terrain, il sait dire exactement la bonne phrase au bon moment pour l’organisation de l’équipe. Là, on sent toute son expérience. Olivier l’a eu mais a décidé lui-même de le remettre, Guillaume est parti avant de revenir et Steven est finalement encore assez nouveau à Anderlecht. Je suis l’un des plus anciens. C’est donc logique que je le porte. Maintenant, si on me le retire un jour, j’accepterai et je n’en ferai pas un drame" conclut le dernier rempart mauve.




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