Peersman refuse de livrer une guerre totale à Broos

Anderlecht saignait encore, hier, douze heures après la défaite à Mouscron. C'est en faisant un petit jogging que le groupe a essayé d'oublier le faux pas inattendu du Canonnier.

Mais la figure des Anderlechtois en disait long sur leur humeur. Le plus abattu de tous était un joueur qui n'avait même pas affronté Mouscron: Tristan Peersman.

"Je suis très déçu", dit-il. "C'est une énorme baffe dans la figure. Une de plus, après tout ce que j'ai déjà vécu. Cela fait trois ans que je me bats comme un fou, après toutes ces blessures. Je viens du noyau C, je pensais avoir prouvé la saison dernière être un numéro 1 valable. Et puis, ceci. C'est la goutte qui a fait déborder le vase. Non, pour l'instant, je ne sais pas si j'ai encore envie d'être joueur professionnel. Je me demande si je suis fait pour vivre dans ce monde. Pourquoi ne pas jouer en D 2 ou D 3? Je pourrais aussi y gagner de l'argent."