Van Holsbeeck: "Anderlecht est une famille"

Après les test-matches contre le Standard l'an dernier, le médecin d’Herman Van Holsbeeck l’a contraint à prendre des vacances. "J'étais épuisé et devais encore me render en Argentine et au Brésil", explique le manager.


"J’ai maintenant 55 ans mais je vis encore si j’en avais 35. Le corps vous dit à un moment que ça suffit. C’est alors que le médecin m’a qu’il me fallait prendre une semaine de vacances pour recharger mes batteries."

Van Holsbeeck n’a pas craint pour son job après l‘échec du titre de la saison dernière. "C'est la classe qui caractérise ce club. Roger Vanden Stock et Philippe Collin m’ont soutenu pendant les moments difficiles. On a tendance à chercher un bouc émissaire dans d’autres clubs; jamais à Anderlecht. Ici, on serre les rangs, ce qui fait la force de ce club. Je suis dans le milieu du football depuis douze ou treize années et je peux vous assurer qu’Anderlecht n'est en rien un club froid; c'est une famille ici. "

L’affaire Van Damme illustre-t-elle les comportements les plus durs d’Anderlecht? "Nous aurions pu réagir comme des agneaux, mais je suis très heureux que nous ayons su taper du poing sur la table... avec le résultat que certains masques sont tombés. Je peux être dur dans de nombreux dossiers. Les joueurs d'Anderlecht gagnent très bien leur vie; ils doivent savoir rendre au club en retour pour ce qu’ils reçoivent. Je n'ai aucun problème avec le fait que Van Damme soit ambitieux et pense mieux gagner sa vie ailleurs. C’est avec la façon de faire que j’ai eu un problème. Quoiqu’il en soit, nous avons discuté du problème avec Jelle et l’avons réglé."

Comment se présente l’avenir pour Anderlecht? "Nous sommes toujours le club numéro un en Belgique, mais nous nous préparons pour l’avenir... Il y a maintenant un responsable de la communication (David Stegen NdlR.) qui me décharge de 30% à 40% de mon travail. Nous avons maintenant un nouveau service médical et avons élargi l’encadrement social des joueurs. Nous commençons aussi en octobre les travaux de transformation de notre complexe de jeunes à Neerpede. L’agrandissement du stade avance à son propre rythme... Tout cela est déjà en chantier. Nous allons frapper fort pour revenir. "

L'intégralité de l'interview peut être lue dans dans l’édition du samedi 8 août de Het Nieuwsblad.